30 octobre 2013

Je participe l'exposition collective "Un seul grain de riz" et j'ai besoin de vous !!!



Il y a quelques mois, je vous avais parlé du concours d'arts graphiques "Un seul grain de riz" organisé par la galerie Métanoïa. Avec mon amie peintre, Anne Jacques, nous avons décidé de participer, elle avec une magnifique illustration et moi avec un collage photo. Nos travaux seront visibles durant deux semaines, du 1er au 14 novembre, dans les locaux de la Métanoia, au 56 rue Quinquampoix* à Paris. Nous sommes plus d'une centaine d'artistes à être ainsi en lice pour un concours : le public vote pour ses œuvres favorites jusqu'au 12 novembre.

Les cinq lauréats auront la chance d'être encore exposés collectivement durant une semaine supplémentaire. La galerie va aussi choisir un artiste qui aura une exposition personnelle.

Mon objectif est le suivant : mobiliser un MAXIMUM de personnes, amis, connaissances mais aussi visiteurs de l'étang, afin que Anne fasse partie des cinq artistes retenus par le public ! Son œuvre s'intitule "sous ma peau", avec le numéro 83.

Pour voter, c'est très simple :
- des bulletins sont disponibles à la galerie
- sur le web, le bulletin est au format pdf : http://www.galerie-metanoia.fr/images/pdf/BulletinVote2PDF.pdf Il est possible de voter par mail.
La date limite est le 12 novembre.

Sous ma peau de Anne Jacques


Anne est peintre.

Je vous ai déjà parlé d'elle à plusieurs reprises ici. Certes, c'est ma meilleure amie et mon avis sur son travail est biaisé, mais je crois sincèrement à son talent. Ses toiles m'émeuvent, me racontent une histoire, me font réfléchir, me donne de l'espoir.

L'illustration qu'elle présente lors de cette exposition est très importante pour moi puisque sa naissance a été inspirée par une demande que je lui ai faite. Je suis actuellement entrain de faire une recherche graphique pour un tatouage et Anne m'aide dans cette quête. L'acte même du tatouage entre dans une démarche plus complète de connaissance de soi et d'affirmation de son moi profond. Autant de sujets de discussions que nous partageons toutes les deux.

La féminité, le désir d'émancipation des différentes entraves qu'elles soient externes ou internes, l'aspiration à la liberté sont autant de thèmes qu'elle explore dans sa peinture. Notre société n'est pas très tendre avec les artistes et les possibilités d'exposer, d'être édité, écouté... sont rares et précieuses.

L'initiative de la galerie Métanoïa avec projet Un seul grain de riz mérite qu'on parle d'elle ! J'ai hâte de découvrir tous les tableaux des autres participants. Le vernissage aura lieu le samedi 2 novembre, je serai présente avec Anne.

Hivers, collage réalisé d'après des photos personnelles

Pour nous soutenir, vous pouvez partager nos travaux sur les réseaux sociaux :
Pour Anne :
http://unseulgrainderiz.fr/fr/accueil/item/538-sous-ma-peau.html
Pour votre grenouille scrapbookeuses :
http://unseulgrainderiz.fr/fr/accueil/item/576-hiver.html

Un article sur l'inspiration avec des photos de Anne en plein boulot : 
http://etang-de-kaeru.blogspot.fr/2013/04/linspiration-une-energie-mysterieuse.html

25 octobre 2013

Réalité, je te ZUTE !



Je suis une idéaliste. Je le sais. Je me connais un peu, quand même. Pourtant, je me fais encore avoir. Et quand je me prends la réalité en pleine face, ça fait mal. Je suis une idéaliste jusqu'au trognon. Je suis aussi dotée d'un filtre sélectif : je tends à ne percevoir que le meilleur des personnes, quitte à occulter les indices d'une personnalité contrastée voire franchement sombre.


Self portrait in blue #4Present time as fleshPast as memory or wishFuture as a ghostBut now, just now, i’m still walking the earth

Ranger ses lunettes roses


Certains ont tendance à s’encombrer de préjugés. Il est difficile d'être neutre et bienveillant lors d'une première rencontre. Difficile d'être totalement à l'écoute et de l'autre tout en écoutant aussi son instinct. Car parfois, la petite voix timide qui essaye de se faire entendre et qu'on résume sous le terme de «première impression » est juste. Clairvoyante. Avec les années, j'ai appris à tendre l'oreille. Je me fais moins avoir. L'intuition a le mérite de rendre plus transparentes mes lunettes spéciales pour ne voir que les belles choses. J'accepte alors de voir aussi le gris, et même la noirceur et la perversion.

J'ai aussi appris à moins me projeter sur autrui.
En plus de mon indécrottable idéalisme, je suis sensible. Hypersensible, peut-être. Non seulement ma vision sélective tend à se limiter au positif mais en plus, je suis aussi capable de voir ce qui n'existe pas. Balèze hein ?! Intelligence, sensibilité, bonté d'âme, complexité... Le résultat est une distorsion plus ou moins forte d'autrui. Bref, un crétin imbécile égoïste devient un demi-dieu. OK. J'exagère. Je ne suis pas aveugle à ce point... Surtout que je travaille dur pour ouvrir les yeux sur le monde et les humains en abandonnant l'usage de mes super lunettes déformantes.
J'apprends : 1) à être plus réceptive de la réalité 2) à mettre mon « moi » tourmenté de côté et à ne pas (trop) projeter mes attentes, mes espoirs et mes rêves dans l'individu que je viens de rencontrer.

Le bilan est que je me fais moins avoir, que j'arrive mieux à m'exprimer, surtout je place mieux les limites de l'acceptable et j'apprends à dire non.


Sur le chemin de la lucidité


Le hic, c'est qu'avec ceux que je connais depuis longtemps, et surtout avec mes géniteurs, il est difficile et douloureux de se débarrasser de ses lunettes magiques. C'est comme si elles étaient devenues des prothèses bioniques, qu'elles font partie de moi.

L'été 2012 j'ai eu une expérience assez triste avec mon père.
Depuis je contemple cet étranger avec un regard nouveau, blessé et plein de regrets sur l'être qu'il n'a été que dans mon regard d'enfant. Du regret encore pollué par des résidus de colère.
Je contemple la relation bizarre qui unit une enfant unique à ses géniteurs, tentant de comprendre ce que je suis. Ce que je deviens. Je tente de démêler ce qui, du vécu et de l'inné, me façonne, me construit.
J'ai souvent envie de tout jeter par la fenêtre (un risque limité quand on vit au rez-de-chaussée), tout bazarder pour recommencer à zéro, une personnalité neuve, sans les névroses parentales transmises, sans les incertitudes, les angoisses, la culpabilité. Sans les failles de la vie, sans les cassures dues à mes erreurs de jugement, mes ratés et mes échecs.

Je vois se profiler dans un futur proche l'arrivée de la quarantaine. Je n'ai pas besoin d'anticiper la crise, je crois que c'est un état cyclique chez moi depuis mon adolescence.
J'ai l'habitude, je vis avec.





Une alternative à la réalité ?


Contre la réalité, inamovible, immuable, concrète, les idéaux se fracassent dans un silence assourdissant et une solitude aussi vaste que l'océan.
Il n'y a pas d'espoir.
On peut rester dans le déni, refuser très fort, fermer les yeux, se les crever, ou porter des lunettes magiques en permanence. En final, c'est la réalité qui gagne. Toujours. À moins d'être totalement déconnecté, parti dans son monde intérieur sans plus aucun lien avec celui d'autrui, la réalité finit toujours par nous rattraper.

Ça fait mal.

Je suis du genre à enlever le sparadrap d'un coup. Je préfère me confronter. Une bonne gamelle et ça repart. Sauf que parfois les idéaux ne se laissent pas faire, n'abandonnent pas la lutte. L'âme est complexe surtout quand elle est meurtrie. Même si je ne veux plus porter les lunettes magiques, même si je veux me débarrasser de mes yeux bioniques menteurs, parfois, ces objets semblent avoir une vie propre. Sans crier gare, ils reviennent, s'imposent et de nouveau brouillent tout. La lutte est longue. Mais je m'accroche. Je sais qu'à la fin, c'est la réalité qui gagne.
Alors autant faire avec.

Lucidité ne signifie pas céder face au sirènes du cynisme ou pire, devenir un être blasé. Être lucide n’empêche pas de enthousiasmer, d'aimer, d'être curieux ou surpris. Être lucide permet de se protéger, de prendre les devant ou mieux d'éviter une personne où une situation que l'on diagnostique comme toxique. Être lucide signifie que je mets mon énergie et ma motivation là où elles ne sont pas perdues, pas stériles.
Si mes idéaux ne sont pas de taille à survivre face aux tanks rouleaux compresseurs de la réalité, dans mes mondes, dans mes écrits, ils règnent en maître. Ils créent une autre réalité, une alternative où les lunettes magiques n'ont plus d'utilité puisque les yeux eux-même sont magiques. Une réalité qui me plait.
Être lucide signifie choisir ses combats et certainement pas abandonner ses idéaux ; eux-aussi doivent être protégés et cultivés. Comme des graines, mes idéaux ont les mots comme terreaux, les photos pour être abreuvée d'images. Ils grandissent, se fortifient et donnent de jolis nénuphars dans mon étang. Si vous êtes gentils, je peux même venir en planter un chez-vous...



21 octobre 2013

Cascadeur : voix d'ange et piano sensible



Voici un artiste français, pianiste et bidouilleur de son, qui mélange les genres avec talent et sensibilité. Découvert grâce à Deezer et aux supers playlists d'une copine, j'ai eu le grand plaisir de le voir en concert. Une soirée magique avec beaucoup d'émotions dans la musique et dans l'écoute d'un public conquis ! 

Dans les étoiles !

Cascadeur est un personnage fictif, une image mystérieuse, presque inquiétante. Un homme avec son casque de moto joue derrière un piano. Pourtant, derrière cette mise en scène à la Daft Punk se dissimule un artiste sans aucune arrogance, au contraire. Timidité, intelligence, et poésie transparaissent dans les composition d'Alexandre Longo.

Entouré sur scène d'une formation musicale solide et solidaire, il interprète ses morceaux avec une certaine liberté et une bonne dose d'humour. J'ai aimé la grande différence entre les arrangements live et studio. Une autre version de la musique qui perd un peu de sa dimension contemplative et mélancolique pour gagner en énergie et en force. Une autre émotion, une autre couleur. 


Jouer avec des masques de lucha libre, des tenus de cosmonautes et des uggs... Un défi !

La musique de Cascadeur est assez douce sans tomber dans le planant. Un touche d'électro, une musique simple et parfois pop avec des mélodies qui s'accrochent aux oreilles sans jamais faire dans le facile.

Ses textes sont sublimes et laissent aussi libre court à la rêverie. Ils évoquent des sensations, ouvrent des horizons. Cascadeur tisse, avec ses sons et sa voie, une ambiance à la fois forte et un peu nostalgique. Une musique qui m'évoque l'été, allongée sur l'herbe à compter les étoiles, une route sous la pluie, bien au chaud dans l'habitacle de la voiture, le bruit lointain d'une foule, la chaleur des amis qu'on vient de quitté.
Une solitude habitée.

Son premier EP est sorti en 2010 et son premier album The Human Octopus date de 2011. La qualité de sa musique est d'une constance parfaite. Son prochain disque sortira au printemps 2014, les premiers morceaux diffusés sont prometteurs, toujours dans la même veine et pourtant, toujours aussi surprenants. 

Voici quelques vidéo pourrites prises avec Pupuce, mon appareil photo qui a fait son max dans des conditions pas top. Ça bouge, c'est flou, mais le son est quand même là. Soyez indulgents  :)









Les sites officiels de Cascadeur : 

18 octobre 2013

Des chevaux dans les prés

En montage, dans Les Vosges, dans les champs, au flanc d'une colline ou juste à l'orée de la forêt, il y a des rencontres magiques. Lors d'un après-midi pluvieux ou d'une matinée humide de brouillard, j'ai croisé au hasard de mes randonnées des chevaux solitaires.

Trois instants.
Trois surprises.
Ces photos ont été d'abord publié sur mon blog dédié à l'image : http://awishuponapond.tumblr.com/



White horse,
A chilly morning in the mountain
Wild apparition



Wet weather
Quiet grass in the field
A feast


The deserted moore
Sweet light of the autumn afternoon
A white horse


Et un peu de son l'ambiance...


8 octobre 2013

Memories of summer...


L'automne est arrivée.

Les journées raccourcissent et les feuilles racornissent et flétrissent. Pourtant, les souvenirs éclatants de l'été rayonnent encore de toute leur douce chaleur.

Lors de mon escapade dans le Massif des Bauges (Alpes) que vous racontais précédemment, j'ai été fasciné par la diversité de la flore. La montage en été pétille et chatoie. Un ravissement.

Elles sont modestes, ces petites fleurs des sous-bois, discrètes. Elles sont assez communes, ces petites fleurs des alpages, sans fioritures ni chichi. Pourtant, lors qu'on est à flanc de montagne, dans une forêt au relief accidenté ou que l'on arrive sur une prairie d'altitude, elles mettent du  baume au cœur fatigué du randonneur essoufflé. Précieuse créature ondulant sous le vent, papotant entre-elles, se racontant leur histoire végétal au son du bourdonnement des insectes butineur.

Il suffit de tendre l'oreille...













Si vous avez ratez mon aventure en montagne :
http://etang-de-kaeru.blogspot.fr/2013/10/une-premiere-fois-avec-1000-m-de-haut.html

4 octobre 2013

Une première fois avec 1000 m de haut et de bas !

Mes super chaussures qui depuis ont pris un bain de boue !


Non, ce qui va suivre n'est pas le compte rendu grivois d'une aventure amoureuse en montgolfière. Juste le récit de ma première vraie rando pédestre en montagne, dans les Alpes, par une chaude journée de juillet.

A l’assaut de la montagne !


Cette été, avec La Moustache, nous sommes partis quelques jours en Savoie, dans le Massif des Bauges (dont la tome de fromage éponyme est divine). Même si je trotte beaucoup en ville mais aussi dès que j'ai l'occasion d'être à la campagne, je n'avais jamais fait de "vraie" randonnée. Pour l'occasion j'ai commencé par investir dans une paire de chaussures vertes, c'est plus fashion, et surtout des grosses chaussette douillettes. La Moustache trimballant sac à dos, eau, biscuits, carte et le petit nécessaire de survie pour une journée "Into the Wild", je n'ai eu à me préoccuper que de Pupuce (mon appareil photo). Les conditions étaient optimum. Un temps magnifique, ce jour-là a été l'un des plus chauds dans la région.



C'est La Moustache qui en connaisseur du coin et randonneur expérimenté a choisi l’itinéraire, évitant soigneusement les routes trop fréquentées. Partant du principe qu'il serait apte à juger de mes grandes capacités physiques (je ne fais pas de sport depuis une décennie) je lui accorde une confiance aveugle quant à la qualité du terrain, la dénivellation qu'on aurait à monter et à redescendre... Bref, je laisse libre cours à ses tendances de tortionnaire !


Depuis le village d'Aillon le Vieux
A la sortie du village...
A l'attaaaaaque !
Je savais que monter ne serait pas le plus gros problème. J'ai dû être chèvre dans une vie antérieure. Même si mon petit cœur a quelques palpitations, la beauté de la forêt, le tintement des cloches des troupeaux et la brise tiède valent tous les efforts du monde.

L'arrivée au col est magique. Une prairie de fleurs sauvages noyée de soleil et de vent. Gravir le mont est plus raide, mais j'aime bien escalader. Bien sûr, quand j'oublie de tourner avec le chemin et que je continue ma route m’arrêtant à un à-pic de plusieurs dizaines de mètres, mon oreille interne me rappelle vivement son dysfonctionnement. Un tour de manège dans les étoiles. Une pointe de nausée. Une marche arrière pas fière mais digne et hop, c'était reparti.

Follow the magic sign !
Les indigènes
Les Rochers de la Bade

Le Mont Colombier n'est accessible qu'à pied ou par la voie des airs. Un vrai stéréotype de montagne, juste un sommet avec une croix qui indique l'altitude. Un espace suspendu qui domine tout le paysage, à 360 degrés. Que du vide. Au loin, la ligne des hauts sommets des Alpes enneigés d'un côté et de l'autre, le lac d'Annecy.
La récompense de l'effort est dans cette vision d'oiseau, dans le souffle ininterrompu du vent, la sensation du minuscule de son être qui se tamponne avec l'immensité ambiante. Puis le vertige. Parce qu'arrivée tout en haut, le vide est présent partout. Les points cardinaux deviennent juste les témoins de l'étendue des dégâts et la tête tourne.


Comme un oiseau...

Soyons vaillant !


Retourner au col est rigolo malgré quelques passages casse-gueule dans les rochers. On retourne au col pour la dernière partie de la boucle. Il y a deux options : la facile, suivre le GR qui est même emprunté par des voitures, ou la difficile. Bien sûr, la numéro 2 est tellement plus fun.


Au début, tout va bien.

Dans le fond d'une combe on croise même des marmottes grassouillette ! C'est la première fois de ma vie que j'en vois en vrai, dans leur habitat naturel. Je constate que le sifflement de la bestiole est strident.

Regardez bien, elles sont deux !

Après quelques hésitations avec le chemin récalcitrant (au milieu des orties, c'est tellement sympa en short) on amorce la vraie descente. Longue, longue et surtout longue. Avec plein de cailloux qui roulent sous les semelles. Si au col et au sommet nous avons croisé quelques autres randonneurs, nous sommes les seuls intrépides (abrutis?!) à crapahuter sur les pentes de la montagne. Il fait très chaud.
L'air frais et ventilé du mont est un souvenir. Ici, dans le sous-bois clairsemé de chablis la température monte et flirte avec les 30. Parfois, des arbres bloquent le sentier. Dans un champ, des vaches ont d'ailleurs décidé d'y stationner. Je me méfie de ces placides bestiaux. Malgré la fatigue et un certain raz-le-bol de cette putain de descente infinie, on fait un détour pour éviter les ruminants.

Barre toi de mon herbe !

J'ai les cuisses en feu. Heureusement, grâce à mes chevilles élastiques, je ne crains pas grand chose des pierres qui se dérobent sous mes semelles. Et puis, j'en ai tellement marre, je suis tellement fatiguée que je décide d'écourter au maximum l'exercice. J'effectue donc la majeur partie de la décente en courant.

De retour à l'hôtel, je découvre une carte avec les chemins de randonnée balisée et leur niveau de difficulté. Le Mont Colombier est noté comme étant pour « randonneur confirmé » et PAS pour grenouille inexpérimentée ! Mes gambettes sont d'accords et d'ailleurs je souffre de courbature durant plusieurs jours du genre à avoir du mal à monter un escalier ou même un trottoir. Affligeant.
Mais je ne regrette pas le choix de La Moustache. J'ai les yeux pleins d'images, dans les oreilles, la musique des cloches tintinnabulent encore avec la chanson bourdonnante des insectes. Le vent sur le visage. L'espace trop grand autour de moi si petite. Le cœur qui cogne sous l'effort et la sueur qui ruisselle. Lavée par l'effort et la force de la montagne.

Je m'endors, paisible.



Une photo pour Umiko !

Bilan :

  • Départ Aillon le vieux à 920 m
  • Objectif : Le mont Colombier à 2043
  • Dénivelé total : 1023 m ok à monter, moins drôle à descendre
  • Durée : 7 heures (parce que je m’arrête toute les cinq minutes pour prendre des photos, ce qui pourrit la moyenne de La Moustache).
  • Flore : magnifique *__* j'y connais rien mais j'ai pris des tonnes de photos
  • Faune : quelques humains, des vaches à clochette, des chèvres à clochette (qui ont trouvé que les mollets poilus de La Moustache avaient un bon goût de sel), pleins de papillons et d'insectes bzzbzztant et des marmottes !!!
  • Verdict : c'est quand qu'on y retourne ?!

La description de la randonnée sur le site camptocamp :
http://www.camptocamp.org/routes/225115/fr/mont-colombier-depuis-aillon-le-vieux-par-le-col-du-colombier