27 octobre 2014

National Novel Writing Month : 5 bonnes raisons de se lancer



Un mois pour écrire 50 000 mots, soit un petit roman : voilà le défi que ce donne tout les ans en novembre plusieurs centaines de milliers d'écrivains, pros ou amateurs, dans le monde. Je rempile pour la troisième fois, avec encore plus de motivation que les années précédentes. Je vous expose aujourd'hui les raisons pour lesquelles j'attends cette aventure avec impatience :

  • 1 Une aide à la discipline

Nous sommes souvent notre pire ennemi dans les projets artistiques. Nous avons du mal à nous y coller : proscrastination, tergiversation, doutes... Écrire chaque jour est le meilleur remède. Il faut s'y coller sans réfléchir. Le NaNo devient à la fois le maître encourageant et intransigeant qui aide à suivre cette nécessaire discipline de l'esprit et du corps afin que les mots passe de la tête aux doigts.
Participer au NaNo c'est profiter de sa rigueur pour la faire sienne ! (En résumé, on se fait fouetter gratos)

  • 2 L'écriture comme priorité pour un mois

Nous avons tous nos vies, nos soucis, notre quotidien. Il est aisé d'être happé par des milliards de trucs qui nous éloignent de l'écriture. En bloquant un mois de son année avec comme priorité absolue d'écrire et en le communicant en nos proches, nous créons le terreau bénéfique à notre concentration. Nous sommes focalisés avant tout les mots, le récit. Le reste passe au second plan.
(En résumé, on mange des pattes, ne fait pas le ménage et oublie les poubelles)

  • 3 L'émulation

L'écriture est souvent un travail solitaire. Nous sommes devant notre page, notre écran et nous combattons seul. Durant le NaNo, les réseaux sociaux mais aussi les nombreuses rencontres (cession d'écriture dans les cafés...) permettent de casser cette gangue d'isolement. Nous discutons de notre projet, de nos doutes, de nos difficultés et surtout, nous nous encourageons les uns les autres pour tenir, continuer, ne pas abandonner. L'émulation est telle qu'elle vire même à l'élan solidaire et permet de se faire de nouveaux amis. (En résumé, on saoule tout notre entourage avec l'écriture et la puissance du NaNo)

  • 4 Stimuler la créativité

À écrire tout les jours, à écrire en repoussant le reste sur le bas côté, à écrire sans peur d'être abandonné seul et dévoré vivant par son manuscrit, il se passe un phénomène merveilleux : plus nous avançons dans le NaNo, plus la créativité est stimuléE, plus l'inspiration s'éveille. De nouvelles idées audacieuses nous viennent, nous osons, nous tentons, nous expérimentons. Si tout le texte écrit ne sera pas conserver, nous avons ouvert les vannes et profiter d'une vague florissante. Ce mouvement de créativité perdurera bien après la fin novembre. (En résumé, nous avons la tête dans les nuages et griffonnons partout des idées abracadabrantes et géniales)

  • 5 La satisfaction de « faire » plutot que de « dire »

Y'a qu'à, faut qu'on. Nous connaissons tous le danger et la douleur de ces projets qui ne vivent que dans notre tête sans jamais passer sur le papier. Nous en parlons, nous y réfléchissons. Le passage au concret, l'acte de faire est crucial. Prendre son stylo, taper sur son clavier sont les actes fondateurs de l'écriture. Le NaNoWriMo, par son caractère extrême dans l'énergie qu'il demande permet d'oublier ses peurs, ses doutes et de se jeter dans le « faire » par qu'il n'y pas d'autre solution ! Et une fois les premiers feuillets pondus, parfois dans les cris et le sang, une grande satisfaction nous habite. Nous sommes lancé ! Nous savons que nous « pouvons » écrire. C'est un fait. C'est concret. Quelle motivation ! (En résumé, nous devenons des héros, des surhommes, des superstars... surtout après quelques nuits blanches)




Enfin, une dernière raison en bonus pour tenter le NaNoWriMo : nous sommes TOUS gagnants !
Qu'on atteigne ou non le quotas fatidique des 50 000 mots, nous écrivons, nous avançons, nous échangeons. L'important dans la participation est de jouer le jeu à savoir, consacrer chaque jour ou presque du temps exclusivement pour écrire. Une fois qu'on est capable de se l'autoriser une fois, il est possible de recommencer. Cela donne une grande confiance.
J'ajouterai enfin que les règles du NaNo sont souples. Personnellement, je n'aime pas écrire au kilomètre sans me préoccuper de la qualité. J'ai donc adapté les choses pour qu'elles me correspondent. Encore une fois, l'important est de participer et de le faire en novembre pour profiter cette gigantesque énergie qui meut tout les participants.

Et vous, vous faites quoi en novembre ?

Le lien incontournable pour tenter le NaNo :

D'autres articles dans l'étang sur le NaNo :
- Mon premier en 2012
- Mon bilan 2012 avec quelques conseils :
- Mon second en 2013 :

1 commentaire:

  1. Bonsoir Marianne,
    Sympa ta présentation du NaNo ;-) "On finit tous gagnants", j'aime bien l'idée ! Ça va être ma première participation. Bon succès pour ta 3e édition.
    A+
    Jérémie

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Marianne