27 novembre 2015

Se recueillir, puis vivre à nouveau




Il y a deux semaines, la vie continuait son cours chaotique. Un agrégat d'instants fluctuants, joyeux ou tristes, insouciants ou angoissés. Et puis, dans la soirée, ce vendredi 13 novembre, l'impensable a fauché des vies. Le fanatisme, enfant de l'ignorance et de la misérè, a débarqué sans être invité, au cœur de Paris. 
Des morts. Trop de morts. Des blessés. 
Des milliers d'endeuillés, des millions de traumatisés.

Aujourd'hui, je laisse mes pensées, ma compassion, ma tendresse flotter vers ceux qui restent, les accompagner un peu sur le chemin plus terne. Je donne aux survivants un peu de ma force. Je donne mon espoir que nous humains, trouverons des solutions, pour combattre cet enfant maudit, le terrorisme, le fanatisme. Il ne se combat pas en envoyant des bombes. Il se combat à la source : en veillant à ce que chaque humain ait droit à avoir le ventre plein, un toit sur la tête, la sécurité, l'amour de ses proches et sa liberté.

La guerre contre le terrorisme est déjà perdue. Puisqu'il est l'enfant de toute les violences. Il ne se combat par avec la violence. Il s'en nourrit.

Alors, nous, enfant d'une des patries probablement la plus libre, la plus cosmopolite et la plus tolérante du monde, levons-nous. 
Marchons, main dans la main. Sans haine, sans vengeance dans nos cœur. 
Ferme dans notre acceptation des autres, dans nôtres tolérances, dans nos croyances personnelles que nous n'imposons pas à autrui. 
Ferme dans le respect de la laïcité, dans le respect des libertés, d'autrui mais aussi de notre liberté.
Dans notre amour, notre bienveillance pour les autres peuples qui n'ont pas la chance d'avoir le ventre plein, le corps et le cœur au chaud, et la tête libre.
Battons-nous pour eux, aidons-les à se libérer des jougs d'un régime dictatorial violence, des jougs de l'ignorance qui les maintient dans la peur et dans une vie étriquée.
Battons-nous pour que les frontières soient ouverte en grand. Celles des pays, celles de nos têtes, celles de nos cœurs, celle de nos âme.

Unifions nos efforts car nous vivons sur la même planète.
Les bombes ne sont pas la réponse à la misère et au désespoir qui pousse d'autres humains à ne voir qu'un seul choix : celui du terrorisme, abreuvé de fanatisme, galvanisé par l'illusion de prendre enfin en main une vie qui leur échappe.

Aujourd'hui, je laisse mes pensées, ma compassion, mon amour flotter vers les victimes, les morts et les vivants. Les victimes ici et les victimes ailleurs.
Je donne à ceux pris dans les filets de l'obscurantisme un peu de lumière.
Je donne mon espoir pour les enfants d'aujourd'hui et de demain, pour un monde moins sombre, moins violent, moins craintif. 
Je donne mon espoir aux vies à venir, qu'elles soient insouciantes. 
Qu'elles soient heureuses et libres, filles de l'imagination, de l'ouverture et de l'audace. Qu'elles aient le luxe de pouvoir réfléchir, s'interroger sur tout, et tout remettre en cause.

Je vous souhaite une belle journée.


14 novembre 2015

S'il vous plait, ne priez pas pour Paris, nous en avons assez des Dieux et des religions !

Le sigle de la paix, selon Jean Julien : http://www.jeanjullien.com/




En janvier, je croyais qu'on avait touché le fond de l'intolérance. La violence pour empêcher les gens de s'exprimer, d'être libre.
En novembre, je découvre que certains exterminent juste ceux qui s'amusent et sont heureux. Parce qu'ils ne supportent pas qu'en France, nous sommes un pays où les gens sont ÉGAUX en droit. Hommes, femmes. Sans distinction de couleur, d'orientation sexuelle... et bien évidement, ÉGAUX en droits avec l'état de DROIT et DÉMOCRATIQUE qui prévaut sur la religion.

Atterrée. Groggy. Très fatiguée après une courte nuit à cauchemarder.
Ce matin, non, ça ne va pas bien.

Réveil craintif


Le réveil est difficile. Les réveils ont d’ailleurs été nombreux, violents. Un nuit de cauchemar, à ouvrir les yeux en panique, dans ma maison, enfin, mon appart, au cœur du 9ème. Tendre la main et vérifier qu'à côté de moi, La Moustache coince la bulle.
En sécurité.

Mes yeux restent ouverts, les images du dernier rêve persistent.
Une rue déserte avec une ambiance lourde. La peur au ventre. Je suis drapée dans le droit de me taire. Je cherche Franck.
Je me suis réveillée sans qu'il soit à mes côtés, je suis sortie le chercher. C'est dangereux, je ne devrais pas être dehors. Il y a les tunnels, les escalators d'un métro étrange, une image déformée de la réalité ; une zone de passage entre deux mondes, celui juste dangereux et l'autre, pire, où on risque sa vie.
Parce qu'ici, rien n'est sûr.
Et là, par terre, je trouve ses chaussons, comme le matin quand je me lève et qu'il est parti tôt travailler. Il y a aussi ses lunettes de soleil, celle de pilote qu'il  a depuis plus de 20 ans et son téléphone portable.
Je ne peux pas le joindre. Pourquoi est-il sorti ? S'il ne rentre pas ? S’il ne rentrait plus jamais ?

Un cauchemar. Juste un cauchemar.
Un cauchemar de plus dans cette courte nuit.
J'ai de la chance, pour moi, ce n'est qu'un cauchemar...

Le vendredi 13 novembre : la journée de la gentillesse


Hier, c'était la journée de la gentillesse.
Hier, la soirée était bien entamé avec des amis chers, partager un repas, boire une (plusieurs) bonnes bouteilles, rire, échanger sur des conneries et des sujet très sérieux.
Et puis, le coup de téléphone de la petit sœur de La Moustache, pour savoir si tout allait bien. L’insouciance du diner qui s'envole par la fenêtre avec la vie d'anonymes.
L'incompréhension. Le choc.

Ils sont 120 ce matin qui ne rentreront pas chez eux. 120 à avoir gagné un aller simple pour le cimetière juste par qu'ils s'amusaient, par qu'ils passaient pas là, par ce qu’ils vivaient ici, à Paris.
Ils sont plus de 200 blessés, à se battre pour survivre, simplement pour avoir croisé le chemin d'autres humains qui ne pensent pas comme eux.

Liberté, égalité, fraternité. Une devise qui déplait à ceux qui ne conçoivent leur existence qu'en imposant aux autres leur mode de vie, leur croyance, leur foi. Merveilleux cette certitude qu'une entité supérieur leur arrogerait le droit de massacrer leur prochain et qu'il le font pour ELLE, qu'ils ne sont pas responsables...

C'est quoi votre définition du bonheur ?


Dans mon rêve, alors que je paniquais, une jeune femme vient m'interroger :
- C'est quoi votre définition du bonheur ?
Dans ma douleur, sa question me semble soutenable ; je la rabroue. Je l'entends se plaindre de ma réaction et, prenant sur moi, je retourne lui expliquer:
- Le bonheur, c'est d'être entouré de gens que j'aime, de les savoir heureux, c'est de savoir qu'autour de moins les gens sont heureux, même ceux que je ne connais pas. Savoir que c'est possible.
Il y a des écrans TV qui égrainent les noms des disparus. Je lui dis alors que j'aimerai avoir assez de compassion pour voir les terroristes comme des humains qui souffrent.
Mais je n'y arrive pas.

Parce que ce déchainement de violence est trop. Trop. Comme si cela amputait ma capacité à aimer, à espérer. A m'amuser.

Hier soir, je me sentais si mal que je ne pouvais plus lire, que je me suis forcée à éteindre mon téléphone mobile pour stopper le flot d'information.
Ce matin, je me sens encore plus mal.

Les attentats de janvier m'ont bouleversée et mis dans une colère noire. Ces abrutis touchaient à la liberté de la presse, la liberté d'expression la plus brute et la plus inaliénable : les mots et l'image. Je pouvais conceptualiser. Je pouvais analyser. Détacher les motivations politiques. J'arrivais à ne pas être noyée dans une douleur où la soif de violence peu à peu s'invite. J'arrivais à prendre du recul (si si je vous jure, malgré la teneur de mes article, j'ai modéré mes propos).

Dix mois plus tard, tout remonte, tout est pire.
Je crois que si on demandait à un terroriste « quel est votre définition du bonheur », il flinguerait simplement l'interlocuteur pour ne surtout pas se poser la question. Ne pas réfléchir. Appliquer aveuglément une soi-disant loi divine extraite d'un recueil de texte parcellaire tout juste bon, à mon avis, à se torcher le popotin.

Ne priez surtout pas pour Paris ! Ca suffit avec ces conneries de religion !

Dessin de Joann Sfar https://instagram.com/joannsfar/

 

 

L’insouciance à abattre


Là, je suis groggy. Fatiguée.
Et j'en ai marre. Marre de CES PUTAINS D'HISTOIRES DE DIEUX, de religions, de types qui pensent que les femmes sont une merde sous leur semelle. Marre de l'intolérance, marre des discours racistes qui ne vont pas manquer de flamber. Marre du FN. Marre des harceleurs en tout genre.

J'aime ma ville.
J'aime mon pays.
Et par défaut, pour moi, la journée de la gentillesse, c'est TOUS les jours. Même si je suis introvertie. Même si parfois je suis sauvage et je ne comprends rien à mes frères humains. Même si je suis une grenouille râleuse et qu'il m'arrive de blesser d'autres humains par mes propos, mes intentions sont toujours de propager le bonheur, que ce soit égoïstement pour ma pomme ou pour les autres.

Je n'aime pas les Dieux.
Je n'aime pas les religions
Je voudrais vraiment qu'on me foute la paix avec.

Alors, s'il vous plait, comme l'a dit Joann Sfar, ne priez pas pour Paris.
Nous voulons juste AIMER la vie. En profiter, boire, manger, écouter de la zic, danser, apprécier des films, des BD, des œuvres d'art qui nous font vibrer. Nous engueuler pour de faux et débattre de tout.
Nous aimons marcher dans les rues de notre ville, vieille, séculaire, avec des ossements sous les pavés, des étoiles invisibles accrochées dans le ciel orange. Des millions de touristes casse-pieds qui viennent découvrir les merveilles qu'on ignore à force de les croiser tous les matins, dans le pâté.
Nous râlons, nous chouinons et nous rigolons aussi beaucoup. Chacun, dans nos pénates, d'un côté ou de l'autre du périph, avec plus ou moins de potes, plus ou moins de thunes, plus ou moins d'espoir. Nous vivons LIBRES et nous nous AMUSONS.

Que reste-t-il de la vie quand il est temps de tirer sa révérence si ce n'est une collection d'instants éphémères, colorés et hétéroclites. Autant qu'ils soient les plus épanouissants et les plus enrichissants possible non ? Si vous avez besoin de croire en un Dieu, aux pokemons, aux p’tits hommes verts, ou aux licornes, ça vous regarde. Si cela vous rend heureux, tant mieux. Mais ne l’imposez pas aux autres.

S'il vous plait, ne priez pas pour Paris.
Envoyez vos plus belles pensées aux victimes, à leur famille.
Juste de l'amour.
Inconditionnel.






Cet article a été écrit sous le coup de l'émotion. Il est probablement truffé de fautes, pas très cohérent et pas construit.
Mais ça me fait mal. Il fallait que ça sorte.
Merci de m'avoir lu.

10 novembre 2015

Calling Cthulhu Anthologie volume 1 : recueil de nouvelles sous le signe des anciens

Qu'on soit déjà amateur de Lovecraft, écrivain de l'indicible épouvante, ou juste avide de frayeurs et de bizarreries, cette anthologie regroupe plusieurs nouvelles d'auteurs français, tous passionnés par le mythe fictif crée par le génial maître de Providence.

Par delà la mort, toujours présent


Howard Phillips Lovecraft, méconnu de son vivant, est aujourd'hui un des l'auteurs phares de la culture populaire « geek » en raison de la grande influence de son œuvre tant sur de nombreux écrivains contemporains qu'au cinéma, dans les série TV... Sans compter les adaptations en jeux de rôle et jeux vidéo. Si les traductions en français, notamment des poèmes, sont parfois assez médiocres, la qualité de ses histoires mérite largement de mettre son nez dedans. Sa particularité est la mise en place d'un large panthéon de dieux primordiaux tous plus horribles les uns que les autres, et l'entretien volontaire du doute sur la dimension fictive de ses écrits.

Toujours très actuels, les textes de Lovecraft restent des sources d'inspiration pour beaucoup de jeunes écrivains. L'éditeur Livre Book a choisit une dizaine de nouvelles qui s'inscrivent dans le mythe Lovecraftien. Si le niveau du recueil est assez inégal, trois histoires m'ont absolument enchantées et méritent à elles-seules la lecture de cet ouvrage. 




Tibériade de Nicolas Pages


Chamir, un jeune professeur en devenir, d'origine israélite, rencontre une femme dans l'université où il est stagiaire. C'est un moment charnière de la vie où l'étudiant devient un adulte avec des responsabilités. Le choix de la carrière est fait au détriment des sentiments. Plusieurs années après, Chamir participe à une expédition de plongée dans le lac de Tibériade. Au fond de l'eau, un mystérieux édifice serait apparu après un séisme. Dans les profondeurs, il va découvrir plus qu'une architecture démente.
Nicolas Pages choisit judicieusement un héro juif, parti-pris savoureux quand on sait que l’œuvre de Lovecraft est teintée par un racisme et un antisémitisme rampant. Le style est un hommage réussi au maître, sans tomber dans la caricature. La langue est châtiée avec une narration parfaitement construite. J'ai plus eu l'impression de lire un mini-roman qu'une nouvelle en raison de sa densité. Un texte d'épouvante qui aurait très bien pu se glisser au milieu de ceux des auteurs amis de Lovecraft.


Cthul'hu, le déchu par Sébastien Tissandier


Le texte s'ouvre par une cosmogonie alternative qui raconte la création du monde selon quatre dieux d'une même fratrie. Cthul'hu, le cinquième frère, un poil arrogeant, refuse de jouer avec eux. Cependant, lorsqu'il constate à quel point il est intéressant d'avoir des adorateurs, il souhaite aussi participer, mais en tordant les règles. Voilà comment il finit pétrifié dans une pyramide, au fond d'un océan en attendant que sa malédiction soit brisée. John, un explorateur courageux et couillu, à bord de son sous-marin, va découvrir la prison du Dieu et conclure avec l'entité un marché étonnant.
Sébastien Tissandier signe une version drôle et déroutante du mythe, loin du ton sombre et désespéré de Lovecraft. Au départ désarçonnée par l'originalité du texte, j'avoue avoir été séduite par son humour de la situation, et aussi, touché par le message. Indécrottable optimiste, je ne m'attendais pas à la tournure de l'histoire qui m'a sincèrement émue.

La bonne étoile de Mathieu Dugas


Bobby Bouvier est une petite frappe, un raté attachant, fan du club de foot RC Lens, nommé par sa mère qui aimait trop la série Dallas. Sa morale est élastique cependant, il n'est pas un type méchant. Il s'est accoquiné avec deux autres malfrats et vivote de cambriolage. Quand il est envoyé avec ses comparses pour voler une statut bien spécifique dans un manoir étrange meublé d'antiquités amérindiennes, il ne se doute pas devenir un pion dans la fin du monde à venir. Bientôt, le job vire au cauchemar mais Bobby est né sous une bonne étoile !
Une version roman de gare à la gouaille débridée du mythe de Lovecraft, fun et rythmé, où ça défouraille à tout va et où les manipulateurs tendent à se prendre les pieds dans le tapis. Le style est rodé, la narration huilée, et le résultat fort distrayant ne manque pas de sel. Ici aussi, nous sommes loin de l'épouvante et j'ai particulièrement apprécié l'angle choisi.

Un appel à texte est actuellement en cours pour le volume 2 (jusqu'au 31 janvier) :

Site de l'éditeur :
La page du livre :



4 novembre 2015

"Madame Mo, les fruits et les légumes japonais" : le goût des petites choses (qui parfois se mangent)



 
Madame Mo est une marque d'objets inspirés de la culture japonaise. Elle a été crée en 2003 par deux jeunes femmes, Pascale Moteki (graphiste et artiste) et Agnès Lafaye, qui assure la gestion de cette petite entreprise et possède aussi une jolie plume. La marque de fabrique reconnaissable de Madame Mo sont des personnages aux sourires béats avec un œil plus grand l'autre. Deux livres sont également disponibles aux éditions Philippe Picquier. J'ai craqué pour le second car il parle de nourriture et propose même des recettes.

Plongée dans la vie d'un petit restaurant


Voici un bouquin assez inclassable avec un format d'album jeunesse. Il comprend une vraie histoire, celle du quotidien du petit restaurant japonais dans l'adorable quartier de Yanaka à Tokyo. Ce quartier ce situe dans la Shitamachi, la vielle ville, pétrie de tradition.

L'écriture d'Agnès Lafaye, fluide, délicieuse comme les plats qu'elle décrit, s'adresse tant aux adultes qu'aux enfants. Elle mêle dans son texte de nombreuses onomatopées japonaises, une particularité de la langue, qui nous fait littéralement entendre les bruits des scènes qu'elle décrit.

Mois par mois, saison par saison, nous suivons Norio, le cuisinier, et Yoko, son épouse, dans leur vie et leur passion : préparer des bons plats pour leur client avec des produit frais, choisis avec soin.
Le récit est entre-coupé de recettes mais aussi d'astuces et mode d'emplois pour des bricolages, comme de l'origami pour fabriquer des étuis à baguettes, ou des décoration pour la table. Il ne s'agit pas de gadgets inutiles mais d'objets pratiques et jolis.


 

 

Des images et de la vie


Bien sûr, l'ouvrage est illustré par les dessins sémillants de Pascale Moteki. Avec quelques aplats de couleurs coordonnées avec soin, elle campe l'ambiance, et nous voilà transporté dans un petit coin de Japon accueillant. Ses légumes et fruits sont particulièrement réussis, toujours facilement identifiables si vous souhaitez ensuite partir à leur recherche chez votre maraîcher ou votre épicerie asiatique. J'ajouterai que j'ai testé plusieurs des recettes alléchantes : elles sont vraiment faciles et rapide à réaliser, et le résultat est délicieux !

Les fruits et légumes japonais est un livre familial et amical, entre un recueil de nouvelle culinaire subtil et un album jeunesse pour s'amuser. Il nous offre tout les contrastes de la culture japonaise qui mélange allègrement le brut et le délicat. Les auteurs ont aussi donné une dimension internationale avec des personnages de tout horizon et une grande ouverture sur le monde. Si je devais résumer ce bijoux surprenant je dirai « partage et plaisir ». D'ailleurs, j'ai tellement été séduite que j'ai très envie de m'offrir le premier tome qui traite des fêtes japonaises.


Si vous ne connaissais pas les produits de la marque Madame Mo, je vous invite à faire un tour sur leur site http://www.madamemo.com. Elle allie un design coloré et heureux au fonctionnel. Ses création sont chargées de sens comme ses manches à air en forme de carpes koi qui sont traditionnellement accrochés pour la fête des garçons en symbole de santé et de force. Papiers, cahiers, et petits objets déco ont depuis des années attirés mon regard.

Je précise que cet article n'est absolument pas sponsorisé, même si il est écrit sous le regard coquin de la grenouille de Madame Mo qui illustre un syllabaire japonais !

Madame Mo sera en dédicace à Paris le 6 novembre et il y a aussi une tombolas d'organisée. Le lieu : la boutique Loulou Addict 25 rue Keller 75011 Paris, de 16h à 20h. Plus d'info sur la page facebook de Madame Mo

Si vous n'êtes pas encore convaincu, je vous conseille de lire l'article d'Alice Monard, avec une interview des créatrices et auteurs : http://www.journaldujapon.com/2015/09/14/les-fruits-et-les-legumes-japonais-de-madame-mo-venez-vous-regaler/


Le site web de Pascale Moteki :
http://www.pascalemoteki.com/