5 novembre 2016

Agitation automnale





Aujourd'hui, j'ai envie de vous causer un peu de mon entrée fracassante dans l'automne.

Les plans sur la comète


Novembre est La période synonyme d'écriture dans mon agenda. Je participe pour la cinquième année consécutive au défi un peu fou du Nanowrimo qui consiste à écrire un texte de 50 000 mots en un mois. J'avais prévu, l'an dernier, d'utiliser mon mois d'octobre pour préparer la trame d'un nouveau projet. 2016 allait être un Nanowrimo neuf, un vrai, avec un début et peut-être une fin. J'allais suivre les conseils lumineux de Chris Baty, le fondateur du Nano : planifier à l'avance mais pas trop. Enfin, je retournerai au genre SF, à un texte moins introspectif, moins lourd, histoire de m'aérer un peu du pavé sur lequel je planche depuis des années, Écharpe d'Iris
Le tome 2 avance péniblement, quand au premier, achevé depuis plus d'un an, je ne l'ai toujours pas soumis à une éditeur... (mais j'ai une vraie raison). Heureusement, ce Nano serait une bouffée d'oxygène !

La fin des illusions


Sauf que...
 En octobre, je me suis embarquée dans un autre machin : inktober (produire un dessin à l'encre par jour durant un mois). Forcément, quand on n'a pas dessiné depuis 20 ans et qu'on a jamais réussi à atteindre la cheville de son ambition personnelle, l'affaire prend du temps et de l'énergie. D'autant que j'ai adapté le concept pour y joindre du texte et le transformer en un travail introspectif.
Donc toutes mes intentions louables pour bien attaquer mon Nanowrimo 2016 se sont envolées, oubliées face au couleurs chatoyantes de mes feutres et de mes stylos à paillettes, accessoires indispensables ! Ajouté à cela une escapade en Normandie pour fêter dignement mon anniversaire et je me retrouve, début novembre, déjà en retard pour attaquer le Nano.

Cependant, j'ai la grande satisfaction d'avoir tenu le cap du inktober, avec quelques dérapages mineurs. Dans mon cahier, 31 gribouillages font face à 31 pages de textes. 




 

L'important, c'est la constance !



J'ai commencé à écrire dans un joli carnet en septembre. Je tente en vain l’exercice du pseudo journal intime depuis deux ans dans un agenda, et je n'arrive pas à m'imposer cette discipline, même hebdomadaire. Forte de l'échec, j'ai donc opté pour un truc plus adapté à mon caractère fantaisiste : un "anti-bujo" ! Le bujo (bullet journal) cristallise toute l’organisation que je rêverais d'avoir et que je totalement incapable de suivre. Chapeau aux copines qui s'y tiennent !
Dans mon cahier "anti-bujo" pas de date, pas de règle. Juste l'inspiration lâchée en liberté, un joyeux bordel créatif avec comme dénominateur commun mes états d'âmes, mes impressions, sans trop de repères factuels.

Inktober, dans sa forme assez souple et sa durée limité, fut un exercice très plaisant. Je suis fière du résultat, et j'avoue assez surprise. Mon cahier s'est bien rempli et j'ai envie de poursuivre l'aventure, au fil de mes envies.


Mais, maintenant, assez procrastiné !
Il ne me reste qu'à attaquer le marathon du Nanowrimo avec motivation. Vos encouragements et surtout coup de pied au fesses sont les bienvenus.




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Marianne